mardi, mai 17, 2005

Coral: la surcouche nécessaire du net ?

Coral: The NYU Distribution Network

Je suis tombé par hasard sur cette solution P2P entiérement GNU/GPL.
Coral est un proxy http distribué en P2P sur des serveurs volontaires...

Afin de résoudre le problème de la résolution DNS, il suffit d'ajouter à la fin de l'url souhaitée dans son browser, le domaine suivant:
.nyud.net:8090 (Si comme moi vous trouvez le port 8090 un peu exotique, sachez qu'il est expliqué dans le faq que c'est une réminiscence "historique").
Ce domaine renvoyant (par l'intermédiaire d'un DNS classique) vers un serveur Coral qui dit quel est le serveur de cache le plus proche ou l'on peut récupérer l'info souhaitée...



Quel intérêt?
1) Cela permet d'économiser la bande passante du serveur... dans le cas de serveurs de fichiers ce n'est pas négligeable... surtout si on a pas une grosse infrastructure.
2) Cela permet d'optimiser (au moins théoriquement) la bande passante du client qui va chercher les infos moins loin (et donc il y a moins de routeurs encombrés, de switchs dépassés...)
3) C'est a mon avis une réponse aux engorgements volontaires (Dos attack) ou non (joliement qualifiés de "slashdot.net effect" dans le FAQ. On parle d'un lien mis a prtir d'un site à tres gros traffic vers un blog pas construit pour cela).

Coral est donc un énorme système de caching GPL planétaire qui n'évite pourtant pas (à première vue au moins) certains écueils:
- Il est compatible avec le millénium act... comment la dérive sécuritaire américaine s'applique au reste du monde....
- Des problèmes de droits liés au caching public ne vont pas tarder à se poser (même si apparement le système est concu pour effacer les infos au bout de 24heures). Un exemple, le journal "Le Monde" vend l'accès à ses "vieux" articles... qui restent disponibles gratuitement de fait au niveau du cache du système....


Coral est quand même je pense une idée assez originale pour être suivie.
Un lien interessant est l'aticle de Wikipédia (en anglais)

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